Ma photographie chatoyante représente une Transition qui s’inscrit depuis plus d’une décennie comme un discours.
Je souhaite montrer l’impact de la chaleur sur les murs et les corps, pour mettre en évidence le phénomène de surchauffe. Le procédé est une sorte de négatif couleur et fait penser à l’imagerie thermique des bâtiments.
Les orientations mondiales de l’urbanisation de nos villes mettent à profit « une science des villes » (Programme des Nations Unies*).
Les nouveaux quartiers deviennent une ligne de rencontre de différents horizons d’activités économique, scientifique, sociale… (Bruno Latour**).
4 thèmes, dont sont extraites les images, structurent ma recherche visuelle:
La climatologie urbaine (monitoring, modélisation et prévision)
Une architecture Avec ou Contre le soleil ? (Adaptation du bâti)
Où sont les vulnérabilités ? (Conditions du vivant)
Quelles sont les stratégies ? (Usages et urbanisation)
Exposition autoproduite par l’artiste, en collaboration avec la climatologue Julia Hidalgo du LISST-CNRS Université Jean-Jaurès.
* Programme des Nations Unies, Habitat III, signé à Quito, Équateur, 2016
** Bruno Latour, Le Parlement des choses, Écologie politique, n° 10, été 1994, repris dans Écologie & politique 2018/1 (N° 56), Éditions Le Bord de l’eau.

