Installation | France
L’éternité n’a pas le temps de s’assoir
L’éternité n’a pas le temps de s’asseoir. Elle poursuit sa course folle à travers le temps des morts. Chaque jour en ville, je découvre une foule en arche, des monuments de rues et de maisons. Je m’assois sur un banc. Je me dis que l’éternité n’a pas le temps de s’asseoir. Elle coule comme l’eau qui court.
Un simple banc, des capacités cachées et réveillées par l’assise. En effet, du banc offert à ceux qui passent et s’attardent, émanent des voix et des dialogues dans l’environnement immédiat des chaises de l’entrée du lycée.
Celui qui s’y assied devient quasiment un narrateur, puisque sa présence provoque un contact ; ce contact provoque une séquence sonore, aléatoire parmi quatre séquences, un dialogue entre le narrateur originel et une salamandre, dans l’eau.