Aleph dérive d’une hypothèse peu probable: la possibilité de rencontrer l’incommensurabilité et l’infinité de la réalité. Certains des paradoxes spatio-temporels des univers littéraires et philosophiques de Jorge Luis Borges – L’Aleph, Le Zahir, Le Script de Dieu et Le Livre des êtres imaginaires -sont transportés et réinventés en une narration sonore qui opère à travers des récits oniriques qui se (con)fusionnent: des rêves dont il n’est pas possible de se réveiller, des vortex qui n’acceptent pas un extérieur, des poissons lumineux qui soutiennent le monde, des murs qui sont des portails des montagnes qui sont des cieux, des moments qui contiennent chaque moment, des espaces qui contiennent chaque espace ou des miroirs à travers lesquels il est possible d’entrer par une sortie.