Electrical-darkness, 2024, Installation (Occitanie) : Situé dans une Ville-jardin, à l’entre-deux d’une nature suburbaine et d’une ville-Monde, Electrical-darkness
est un lieu où différentes perceptions peuvent être expérimenter au travers d’une interface corporelle implémentée sous l’épiderme. Dans ce métavers ultra-sensible, le corps est le lieu de toutes les auto-fictions.
L’interface épidermique a été imaginée à partir de phénomènes d’hypersensibilité. Couplée à un oeil-Interne permettant une re-traduction visuelle de ces phénomènes, cette interface permet de démultiplier les niveaux de perceptions, d’opérer des distorsions temporelles et d’infiltrer différentes matières corporelles. Dans ce métavers hyper-intuitif, toute forme d’individualité est plurielle.
Electrical-darkness est un métavers construit comme un décor parcouru de vitesses immobiles, où la perception induit des explorations aux contours fluides et où le corps est soumis à des variations émotionnelles à degrés divers. Mutualisme, mutations symbiotiques, processus de démultiplications perceptives et d’hyper-activités émotionnelles forment une trame dans laquelle s’insérer et se diluer.
Electrical-darkness est l’expérimentation d’une dématérialisation du soi dans des fictions exponentielles.
Dans ce jeu à la première personne, la ligne de conduite à suivre est l’exploration de la Ville-jardin à la découverte des multiples fonctionnalités de l’interface corporelle. La Ville-Jardin est en effet constituée de différentes plateformes qui sont uniquement accessibles par le biais des niveaux d’attention générés par l’interface corporelle. Cependant aucun mode d’emploi de cette interface n’est divulgué à l’entrée de l’expérience.
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