Les ruines circulaires, projection sur mur et sculptures de sel au sol.
La lente érosion d’une colonnade de sel, vestige d’un temple imaginaire. Pensée comme un décor, l’installation devient l’amphithéâtre possible où se rejoue le conte de Jorge Luis Borges. Son titre renvoie directement à l’histoire de l’écrivain argentin, dans laquelle un homme venu de loin se réfugie dans un temple en ruine pour accomplir une entreprise singulière : rêver un être humain afin de le faire exister. L’installation explore les frontières entre apparition et disparition, entre matérialité et illusion, entre le temps de la ruine et celui du rêve. D’une durée de 1h50, elle est conçue comme un tableau qui se découvre au fil du temps.
https://halveigvilland.com/

