Vidéo | 30:00 | Croatie
Comment Stan Brakhage aurait pu regarder Fritz Lang
Audace de cette détermination expérimentale qui ne retient que le scintillement de la lumière de l’écran de cinéma dans un silence complet, avec le son topique du projecteur. Au-delà d’une expérience perceptive excitante par sa pure logique, elle décline des possibilités cinématographiques de l’image créée par la lumière, l’un de ses fondements avec le mouvement, ce qui appelle l’héritage historique et les origines avant-gardistes de l’expérience cinématographique.
L’événement clé du film naît de la rencontre de deux natures de lumières différentes – celle de la lumière rayonnante émise par l’écran et enregistrée par la caméra et celle du faisceau lumineux réfléchi par l’écran de projection.
Une caméra fixe, sur trépied, une seule position, un film originel. La caméra capte sur la bande de celluloïd, l’image électronique de la télévision, qui diffuse M, Le Maudit de Fritz Lang. L’œuvre du réalisateur allemand s’avère une référence des plus prégnantes dans l’ensemble du travail artistique de Faktor cependant Kako bi Stan Brakhage gledao Fritza Langa reprend la répétition comme processus déclencheur par lequel il a réalisé First Program, en 16 mm, en 1978.
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Kako bi Stan Brakhage gledao Fritza Langa
Experimental short is a poeticized study on film tape about the imagery of analog film and the uniqueness of the view created by the eye of the camera.
The film shows that only the flickering of light from the film screen in complete silence, the only sound being the projector projecting the image, can produce not only an exciting perceptual experience, but also they hint at new cinematic possibilities of the image created by light. At the same it is pointing to the historical heritage and avant-garde origins of the film experiment.
Film was recorded with a camera fixed on a tripod, from a single camera position and in one frame, and the camera records on the celluloid tape the electronic image of the television, on which the film M by Fritz Lang is shown. The work of the German director Fritz Lang occupies a special place of reference in Faktor’s overall artistic work.
However, Kako bi Stan Brakhage gledao Fritza Langa uses repetition as the triggering process through which he made First Program, in 16 mm, in 1978.