De l’espace rythmique de To The Nightingales, collage filmique, émerge une poétique audiovisuelle. Passant au crible des pellicules trouvées d’un ancien film coloré à la main, le film transporte dans un autre royaume, absorbé dans l’obscurité et lavé dans la lumière. Les sons superposés et les images texturées s’avèrent une sorte de rumination désinvolte sur les matériaux de l’artiste, sur la naissance et la mort, sur l’attention, la construction et la tension – une liste abstraite de ces choses que l’on ne peut obtenir.

