Cette installation réunit des bois pris au cœur de chênes en usage depuis des décennies et des rameaux d’un arbre aux lanternes juste récoltés en un dialogue subtil entre le matériel et l’ lm’matériel qui se poursuit, entre le tangible et l’intangible flirtant ainsi avec le sacré.
Immatériel renvoie au flou, au nébuleux ou à l’imaginaire, difficile à formuler, à définir ou à mesurer ou, au contraire, à une forme de savoir auquel il est possible de reconnaître une valeur raisonnable. De même s’opposent intangible et tangible, de l’immuable que l’on ne saurait (devrait) toucher et ce quelque chose qui se révèle au toucher ou se décrit par des mots et qui est ainsi délimité.
Les douelles, témoins silencieux d’un passé riche en arômes et en histoires, se dressent comme des gardiennes d’un temps révolu, que l’on voudrait intangible, tandis que les cristaux vineux scintillent à la lumière, évoquant tant le travail des vignerons que des souvenirs d’ivresse partagée. La rugosité et la fragilité de ces cristaux expriment l’esprit du vin.
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