Vidéo | 18:10 | France
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Le détachement renvoie doublement au matériel et à l’affectif, tout en liant l’émotionnel au physique. Le détachement peut être un geste douloureux mais nécessaire au même titre que les imaginaires de l’effondrement n’impliquent pas nécessairement une fin mais un début souhaité.
La Mémoire du détachement décrit l’effondrement qui est montré comme l’apparition d’éléments non spécifiques investissant l’espace urbain, tout en répondant à l’imaginaire collectif. De tels imaginaires s’avèrent révélateurs du comportement d’une société.
Ils se construisent avec des images réelles ou des images modifiées ayant fait l’objet d’un accord social et directement liées à l’évolution des technologies d’enregistrement et de manipulation des images. Ces images prises ou élaborées articulent des récits politiques qui, à leur tour, servent de justifications. D’abord sélectionnés puis produits et diffusés ils deviennent autant d’objets de consommation dans la construction d’une histoire. Dès lors, on peut s’interroger sur le rôle que l’on attribue aux images de l’effondrement et à comment sont justifiés les dispositifs de contrôle justifiés. En effet, dans l’architecture de l’imaginaire, le possible remplace le fantasme.
Les composants de Memoria del desprendimiento sont métaphoriques de l’accumulation des informations et des savoirs ainsi que de l’entropie ou du déclin, selon une intrigue proche des scénarios contemporains du débordement.
Desprenderse nos remite doblemente a lo material y lo afectivo, vinculando a la vez lo emocional con lo físico. El desprendimiento puede resultar un gesto doloroso pero a la vez necesario de la misma manera que los imaginarios del colapso no implican necesariamente un final sino un comienzo deseado. En la Memoria del desprendimiento el colapso es mostrado como la aparición de elementos inespecíficos que se apropian del espacio urbano y que responden a imaginarios colectivos; imaginarios que nos desvelan detalles del comportamiento de una sociedad. Estos imaginarios culturales son construidos a partir de imágenes reales o modificadas que han sido convenidas socialmente y guardan relación directa con la evolución de las tecnologías de registro y manipulación de la imagen. Imágenes tomadas o elaboradas que articulan relatos políticos que sirven a su vez como justificantes. Las primeras han sido seleccionadas y las segundas producidas y difundidas como objetos de consumo en la construcción de un relato. Cuál es el rol que atribuimos a las imágenes del colapso y de que manera se justifican los dispositivos de control? En la arquitectura de los imaginarios lo fantasioso es substituido por lo posible. Los elementos en el video sirven como metáforas sobre la acumulación de información y conocimiento, así como el aumento de la entropía o el declive, a través de una trama que desvela los escenarios contemporáneos del desbordamiento.