SnowBlind, 2025, film, 8’51 (CZ) :
Dans ce court métrage fantastique et horrifique inspiré du récit d’Arthur Gordon Pym de Nantucket, un narrateur (dans une langue inconnue) décrit un voyageur solitaire qui s’aventure dans un royaume ancien et oublié où la réalité se dissout dans l’inconnu. Dans un vaste temple en ruines, des colonnes imposantes se tordent tels des serpents figés, et d’inquiétants hiéroglyphes se transforment au-delà de toute compréhension. Paralysé, l’homme voit de pâles tentacules ondulantes descendre d’un vide aveuglant, leurs mouvements lents et délibérés ressentant sa présence. À mesure que la lumière s’intensifie, les vrilles l’enveloppent, l’entraînant dans la blancheur, dans quelque chose au-delà du temps, au-delà de l’existence. Une méditation onirique sur le destin, la transformation et les mystères qui se trouvent juste au-delà de la perception humaine.
In this horror fairy tale short film, inspired by The Narrative of Arthur Gordon Pym of Nantucket, a storyteller (in unknown language) describes a lone traveler ventures into an ancient, forgotten realm where reality dissolves into the unknown. Within a vast, crumbling temple, towering columns writhe like frozen serpents, and eerie hieroglyphs shift beyond comprehension. Paralyzed, the traveler watches as pale, slithering tentacles descend from a blinding void above, their slow, deliberate movements sensing his presence. As the light intensifies, the tendrils envelop him, drawing him into the whiteness—into something beyond time, beyond existence. A dreamlike meditation on fate, transformation, and the mysteries that lie just beyond human perception.

