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Des mots... Traverse Vidéo 2016 - L’atypique trouble 15
Laura Bonnefous ... depuis Paris
Bonjour Simone,
J’espère que tu vas bien et que Traverse s’est bien terminé.
Je tenais à t’envoyer un mail pour te remercier de l’accueil chaleureux, de l’organisation et de la réussite
de l’événement. Ce fut un réel plaisir de faire partie des artistes exposés et une belle occasion de
présenter mon travail. De plus, j’ai pu rencontrer des artistes vraiment intéressants avec qui je garderai
aussi contact.
Alors merci encore et bravo pour l’énergie que tu mets dans cet événement, ce fut quelques jours vraiment
agréables.
(…)
Cyril Galmiche ... depuis Paris
Traverse Vidéo, c’est une occasion rare de découvrir des artistes du monde entier réunis autour d’une
même dynamique. Se rencontrer autour de la transversalité, profter d’une brèche dans le temps, telle
une pause, et aller au contact des riverains spectateurs et surtout de découvrir de nouveaux projets.
L’atmosphère de ce festival est en accord avec sa programmation : diverse, intense, surprenante.
Traverse Vidéo, c’est avant tout des rencontres, avec la ville, avec l’équipe du festival et surtout avec
les autres artistes avec qui on a de vrais temps d’échange.
Je souhaiterais d’ailleurs vivement remercier l’équipe qui m’a aidé à la mise en place de mon installation
et au bon déroulement des rencontres. Alain, Simone, Pierre et tout le reste de l’équipe n’ont pas
compté leur temps ni ménagé leurs efforts.
En espérant revenir très bientôt.
(…)
Et plus longuement...
Clara Macias Carcedo ... depuis le Mexique
Je suis très reconnaissante à Traverse Vidéo de m’avoir offert de vivre une si belle expérience.
Tout d’abord, je tiens à remercier l’équipe pour son hospitalité et son accueil chaleureux. Je garde de
précieux souvenirs de Traverse Vidéo, tels que la préparation de la performance Imitacion a la vida 1 :
Fuego à Croix-Baragnon, notamment lorsque des personnes m’ont aidée à allumer les bougies et à les
placer le long du passage. A cet instant précis, j’ai senti que nous construisions ensemble un espace
magique et rituel et que nous devenions des gardiens du feu. Ce sentiment m’a profondément émue ;
j’étais entourée de complices devenus parties prenantes de la performance.
J’ai aimé, aussi, marcher dans Toulouse en compagnie des autres artistes et découvrir avec eux leurs
œuvres particulières à chaque fois. Au cours de certaines soirées, nous nous sommes amusés, comme de
vieux bohémiens et parfois avons imaginé de petites histoires construites collectivement, comme celle-ci :
18 mars 2016
Dans la rue de Grande Bretagne à 1h20 Ils peuvent vouloir/décider
Une femme et une main Le mélange de réalités passées/présentes/futures
Un cheval noir blanc passe devant nous après avoir été des papillons rouges sur la muraille de Chine
Quand ses sabots se posent sur les pierres du sol En entrant dans le jeu des vérités et des excentricités,
Une feur pousse entre les fantômes Alors qu’il pleut, pleut, pleut…
