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Prép’art Installations

accompagnant ainsi d’une sorte d’espoir, ces preuves de catastrophes ; espoir
métaphorisé par la lumière qui émane de cette précieuse vaisselle. Et dans cette
vidéo même, la tasse rejoint ici et là, sa soucoupe, participant à cet heureux souhait
même si fragile comme la porcelaine.
Le drone s’approche de cette femme épiée de si près qu’elle en lève la tête – et
l’on reconnaît le visage de l’artiste non effrayée… alors quand la tasse rejoint la
soucoupe, elle reçoit les images du monde dans sa forme ronde, accueillante en
métaphore du désir de changer le monde troublé.

Simone Dompeyre

Rachel Echenberg, Comment expliquer l’art performance à ma fille adolescente

boucle sur écran | 6min | Canada, Vidéographe

Un immense écran sature la vitrine de l’École
d’art de la rue passante : l’image blanche et dorée
attire irrémédiablement l’œil… en variation
d’approche, en projection, la vidéo introduisait
une séance performative alors même que la
formulation du titre n’est programmatique
que dans la distance. En effet, Comment expliquer
l’art performance à ma fille adolescente s’éloigne
autant du film pédagogique que le grand
ancêtre auquel elle fait référence s’éloignait
du bestiaire consacré. Ce faisant, elle entre dans la question de la transmission
d’une performance, dans la lutte contre l’oubli de telle forme artistique du corps
éprouvant. En deux degrés, dans l’énonciation de cette forme filmée performative,
dans l’écho d’une performance de Beuys qui avait, par ailleurs, été « réactuée » par
Abramović.

Le film ayant été programmé en projection, cf. p. 42 pour la suite de l’article.

Charlotte Clermont & Julien Champagne,
514-835-9658

boucle sur écran | 4min42 | Canada, Vidéographe

Un numéro de téléphone passe incessamment
en superposition sur un paysage fluorescent,
perturbant la compréhension de son inclusion

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