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Installations Prép’art
infime durée de quelques millièmes de seconde, qui intriguent d’autant plus les
astronomes qu’ont été reçus non pas un seul mais deux signaux, ce que Emily
Petroff a résumé pour le New Scientist : « [un signal] est une aberration, deux est une
population », ce à quoi, nous ajoutons et « un signal renouvelé en partition est du
cinéma expérimental. »
Simone Dompeyre
Katherine Liberovskaya, SpinOptique
boucle sur écran | 4min30 | Canada, Vidéographe
L’image du son et le son de l’image…
SpinOptique orchestre de très gros plans d’un
instrument, lors d’une performance musicale
de Ranjit Bhatnagar. Il y module ses propres
enregistrements uniques de sons de verre.
Le dispositif de cette illusion d’optique est
simple, trois éléments dont deux volumes
au-dessus plat supportent le disque posé au
milieu d’eux avec un rond rouge à pivot pour
que tourne – spin – le disque ; simple et beau bleu entourant le rouge... et occulté
par le cercle jaune posé résolument en début, ce qui induit le tournoiement. Le
cercle est strié d’interstices convergents et rayonnant en divers niveaux.
La vitesse s’en empare rendant les trous de moins en moins visibles et pâlissant
le jaune, avant le decrescendo qui ranime le jaune et les stries, cela en une partition
sonore que l’on dirait concrète.
Un jeu du regard et de l’oreille.
Simone Dompeyre
Katherine Liberovskaya, Ice-Out SP
boucle sur écran | 1h | Canada, Vidéographe
L’objet que privilégie Katherine
Liberovskaya, si ce terme peut s’employer
pour ce petit morceau de glace voué à
disparaître avec la chaleur sinon dans un
verre, est un cube transparent.
Loin de produire une illusion, Ice-Out SP suit
le temps de sa fonte en musique lancinante
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