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Vidéos d’Ecoles d’Art et d’Audiovisuel

     Hochschule Luzern - Suisse

                                       Muriel KUNZ, No signs, 6'29, 2012, “Mon psy affirme qu'il n'y a pas de
                                       signes de folie...” Mon film suit la folie normale de la vie quotidienne et les
                                       efforts d'une jeune femme pour y faire face.
                                       Plus elle a du mal à se réconcilier avec son environnement, plus absurde
                                       devient son histoire – alors que les spectateurs se reconnaissent dans un
                                       tel cheminement de pensée.

     Haute école d'art de Perpignan, sous la direction de Nicolas Daubanes :

                                       Ingrid LABBEBDA, Incertitudes, 6'22, 2012, France
                                       Au début, je me suis interrogée sur la folie, plus précisément sur la
                                       schizophrénie et Incertitudes figure, en suivant le comportement d’une
                                       femme, la fragilité de l'être humain et de son environnement. Je suis partie
                                       de l'expression : « être sur le fil du rasoir » qui porte son coefficient de
                                       douleur et ai décrit une femme en équilibre entre deux états mentaux,
                                       comme entre le vrai et le faux.

                                       Benoît URBAIN, Sans titre, 6'05, 2012, France
                                       Dans un monde en constante mutation, chaotique et sans utopie, l'incertitu-
                                       de est maîtresse, elle fige le temps mais l'évasion intérieure en quête d’un
                                       monde familier devient réconfort.
                                       À tort?

                                       Katia RAYNAL & Anh-Maï NGUYEN-NGOC, Perdition, 4'30, 2012, France
                                       Le port de plaisance ensoleillé, dont seul un yacht est retenu, refuse le récit
                                       de voyage ou celui de vacances. La marine est déconstruite par un split-
                                       screen simple à deux fenêtres équivalentes, où la même moitié est reprise
                                       de part et d’autre pour un effet papillon, un léger tremblement… pourtant
                                       c’est, disent les deux jeunes étudiantes qui l’ont calculé, un voyage immo-
                                       bile où elles expliquent projeter leurs souvenirs mêlés à leur vécu, ce qui
     correspond aussi à leur idéal.
     “Nous tentons d'expérimenter un voyage. Ce voyage est lié à notre questionnement sur la liberté, qui fait
     intervenir l'horizon en tant que métaphore d'une quête perpétuelle et inachevable. Il devient un moteur
     dans notre parcours pour avancer vers notre idéal. Cet idéal s'éloigne au fil de nos pas mais n'est
     cependant pas inutile à notre recherche puisqu'il nous nourrit à chaque pas.”

22 Cinéma expérimental, art vidéo, monobandes - Histoire(s)
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