Page 18 - catalogue_2013
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Quelle place à Toulouse pour l’expérimental ?

     M.P : Opter pour une thématique, voire plusieurs types de propositions autour de cette thématique ; faire
     un débat. Si chacun les présente, un dialogue se fera, le point de vue dialogué entraînera une autre façon
     de voir les œuvres.

     D.J : Je suis d’accord, mais cela réclame de se rassembler en une structure…

     F.L : Le plus intéressant à retenir, c’est l’idée du commentaire de l’œuvre, mais le plus simple possible…

     S.D : Ce commentaire pourrait être délégué à un invité qui s’empare de la programmation, nous pouvons
     œuvrer pour des échanges de cet ordre-là… ou le faire dans des lieux inattendus, des espaces publics.

     M.P : Espace public comme la Chapelle des Carmélites, ou sortir de tous ces endroits, le faire dehors.

     S.T : Ce qui peut est intéressant pour les Abattoirs, c’est de casser cette image sérieuse qui plombe ou qui
     freine des publics : le musée devrait accueillir les propositions des associations de l’extérieur, c’est à
     expérimenter ; y produire une autre ambiance…

     M.P : Abattoirs : extensible, jardin du possible, c’est la place finalement

     D.J : Donner un rendez-vous régulier dans un lieu réglo...

     F.L : C’est le territoire d’Olivier Michelon : cinéma expérimental ? Autant être clair et savoir quel est le
     domaine ?

     S.D : Olivier Michelon peut le vouloir, il a déjà accepté des propositions extérieures ; mais il y aussi à
     investir des lieux qui n’ont pas cette habitude, je suis heureuse de faire une fracture et offerte, gratuite, à
     l’UGC; l’année dernière au Gaumont – c’était un pari, des personnes avaient suivi, qui ne savaient rien de
     notre programmation, attirées par la performance faite devant le cinéma.

     F.L : Je suis d’accord pour l’initiative sur le commentaire ; on manque de commentaire !

     M.P : LE commentaire oui, mais non pas l’explication de l’œuvre qui fout tout en l’air. Il faudrait commen-
     cer en s’appuyant sur un “gros poisson”, faire un tableau ou une fenêtre de projection comme Simone l’a
     dit tout à l’heure, faire les choses sérieusement et anticiper.

     D.J : Je crains certains endroits grand public, comme UGC, très froid ; et pourquoi pas un rendez-vous
     expérimental à Lieu Commun mais seulement dans la partie: bar, lieu sous-terrain, où on croise des
     structures au hasard.

     F.L : Et comment le communiquer ? Nous, nous pouvons participer à la communication…

                Une question de plusieurs concernant le journal local, qui devrait aider à ce genre de démarche
     : Est-ce que la Dépêche en parle ? devint : Comment sensibiliser la Dépêche ? qui n’a jamais annoncé Lieu
     commun ; deux ou trois fois Traverse et c’est tout…
     Alors que la Dépêche s’avère importante comme prescripteur de tendances… mais préfère le sport.

18 16ème édition des Rencontres Traverse Vidéo
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