Keawalee WARUTKOMAIN – The Last Visit
Film | Thaïlande | 00:15:40 | 2023 |
The Last Visit
‘I search outwardly and inwardly, for the trace of your last visit.
Then, in that place, you have never been.
Now, in the place you have always been.
But this silence…is too loud.’
My 5-year journey from bereavement to the last goodbye, through an exploration of ‘existence’ and ‘life’, from different perspectives and stages of mind.
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[Director Statement]
I lost my beloved aunt to cancer in 2018, while I was taking a flight back to Estonia, my aunt also departed from Thailand. After the loss, I explored different ways to cope with grief and to create a reminiscence of her. Using animation as a tool to reanimate, revive, and recall her ‘existence’ in my memory, with the concept of ‘transforming’ and ‘coming to life’, although it might be just an imagination of her ‘afterlife’.
‘What defines the existence of things?’
From an attempt to revive my deceased aunt with ‘animation’, to an acceptance of the impermanence of life. The Last Visit is my 5-year transformative journey from bereavement to acceptance, in two different environments of Estonia and Thailand. I was exploring how book physicality interacts with the drawing and the creator’s hand, with an ontological question about ‘animation’ in mind. Using books as poetic space/time to reminiscence about her state of ‘becoming’ and my ‘shifting’ self. The title of the film is derived from the book’s Estonian title ‘küla’, with a playful twist in translation to match a story of an afterlife where a deceased soul comes back for ‘the last visit’ to trace and collect one’s footsteps before transcending.
“Je cherche à l’extérieur et à l’intérieur la trace de votre dernière visite.
Ainsi, dans ce lieu, vous n’avez jamais été.
Désormais, à l’endroit où tu as toujours été.
Mais ce silence… est trop fort ».
Mon voyage de cinq ans, du deuil au dernier adieu, à travers une exploration de l’existence et de la vie, à partir de différentes perspectives et étapes de l’esprit.
J’ai perdu ma tante bien-aimée à la suite d’un cancer, en 2018, alors que je prenais un vol pour l’Estonie, ma tante est également partie de Thaïlande. A la suite, j’ai exploré différentes façons de faire face au deuil et de façonner une réminiscence d’elle. Retenir l’animation comme médium pour réanimer, raviver et rappeler son « existence » dans ma mémoire, avec l’idée de « transformation » et de « vie », même si cela n’est sans doute que l’imagination de son « après-vie ». « Qu’est-ce qui définit l’existence des choses? »
D’une tentative de faire revivre ma tante décédée en animation à une acceptation de l’impermanence de la vie. The Last Visit / La dernière visite est mon voyage m’ayant entraîné pendant cinq ans du deuil à l’acceptation et dans deux espaces différents celui de l’Estonie et celui de la Thaïlande. J’y cherche comment la physicalité du livre interagit avec le dessin et la main du créateur, portée par une question ontologique sur l’« animation ». Retenir les livres comme espace/temps poétique pour me remémorer son état de “devenir” et mon moi « changeant », ainsi le titre dérive-t-il de celui estonien du livre « küla », avec une Traduction : plaisante pour correspondre à l’histoire d’une vie après la mort quand une âme décédée revient pour « la dernière visite » pour retracer et recueillir les traces de son passage avant de transcender.”