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Goethe Institut Installations

Quand le footage est lieu de réflexion à travers les films de famille

Tobi Sauer, Simba in New York

32min | Allemagne

Walt Disney est mort il y a 50 ans mais à ce jour,
des millions d’enfants grandissent accompagnés
des films qu’il a produits. À ce jour, lui, qui a
toujours répété que son succès devait beaucoup
à son travail, est reconnu comme l’incarnation du
« rêve américain ». Un étudiant écrivant sa thèse se
souvient de la fascination de son enfance pour les
États-Unis. Ayant perdu sa mère très jeune, il s’est
toujours identifié aux personnages orphelins de Disney. Cependant, désormais un
autre type de film retient son attention : les films amateurs, les « films faits-maison » et
il y cherche la « vraie » Amérique. Adoptant un « courant de pensée » essayiste, il suit
des penseurs tels que W.E.B. Du Bois, Henry David Thoreau ou Susan Sontag, pour
lesquels l’histoire des États-Unis et leur histoire personnelle ainsi que ses rapports
avec sa mère s’entremêlent.

variation en animation de cette quête :

Urte Zintler, Leerstelle

4min14 | aug&ohr medien, Allemagne

Ce film d’animation suit, sans fil narratif
précis, un débat poétique concernant
la question du « Home/chez soi » et
l’expérience du pays d’au-delà comme
nouvelle maison. Cela s’opère selon un
collage de fragments de poèmes de
Hilde Domin et la concentration et les
superpositions de dessins sommaires
et d’éléments sonores – toujours incomplets, toujours près à disparaître. Il décrit la
recherche d’un lieu intérieur et calme – un espace de décélération intemporel. « Il
nous faut être capables de tout quitter et de rester comme un arbre : les racines
prises dans le sol, le paysage passant et nous sommes fixés. », Hilde Domin.

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