Rosy Beyelschmidt – BREATH . TREES LOADED WITH DEAD THINGS
BREATH . TREES LOADED WITH DEAD THINGS, 2023, 6 min 12, Film (DE) : In the gentle embrace of time’s relentless wind, we find ourselves ensnared within the gnarled branches of towering trees, their leaves whispering secrets of a world long forgotten. Each step we take resonates with the rhythmic cadence of Taylor’s “one best way“, a haunting melody that echoes through the corridors of modernity. Yet, this dance – a paralyzing inferno – draws us into a hellish waltz where energies spiral in disarray, flowing inexorably in directions that betray our very essence.
BREATH . TREES LOADED WITH DEAD THINGS serves as a poignant metaphor for the insatiable and unyielding pace of production and consumption that characterizes segments of contemporary society. In this frenetic race towards progress, we often overlook the profound consequences of our actions, leaving both humanity and nature to languish in the shadows of our relentless pursuit.
As we navigate this intricate web woven from ambition and desire, it becomes increasingly clear that the cost of our advancement is steep. The trees, once vibrant symbols of life and resilience, now bear the weight of our excesses – laden with remnants of what was once thriving but has since succumbed to neglect and decay. This stark imagery compels us to confront the reality that in our quest for efficiency and productivity, we risk losing touch with the very foundations upon which our existence rests.
Thus, BREATH . TREES LOADED WITH DEAD THINGS invites us to pause and reflect on our trajectory. It challenges us to reconsider our values and priorities in a world where the balance between human endeavor and ecological harmony hangs precariously in the balance. In doing so, it beckons us to reclaim our connection to nature and to seek a path that honors both our aspirations and the fragile beauty of the world around us.
Dans la douce étreinte du vent implacable du Temps, nous nous retrouvons pris au piège dans les branches noueuses d’arbres imposants, leurs feuilles murmurant les secrets d’un monde depuis longtemps oublié. Chaque pas que nous faisons résonne avec la cadence rythmique du “One best way” de Taylor, une mélodie obsédante qui résonne dans les couloirs de la modernité. Pourtant, cette danse – un enfer paralysant – entraîne dans une valse infernale où les énergies tourbillonnent en désordre, coulant inexorablement dans des directions qui trahissent notre essence même.
BREATH . TREES LOADED WITH DEAD THINGS s’avère une métaphore poignante du rythme insatiable et inflexible de la production et de le consommation qui caractérise certains segments de la société contemporaine. Dans cette course frénétique vers le progrès, nous négligeons souvent les conséquences profondes de nos actions, laissant l’humanité et la nature languir dans l’ombre de notre poursuite incessante.
Alors que nous naviguons dans cette toile complexe tissée d’ambition et de désir, il devient de plus en plus évident que le prix de notre progrès est élevé. Les arbres, autrefois emblèmes vibrants de vie et de résilience, portent désormais le poids de nos excès, chargés des vestiges de ce qui prospérait autrefois mais qui a depuis succombé à la négligence et à la décomposition. Cette image brutale oblige à affronter la réalité : dans notre quête d’efficacité et de productivité, nous risquons de perdre le contact avec les fondements mêmes sur lesquels repose notre existence.
Ainsi, BREATH . TREES LOADED WITH DEAD THINGS invite-t-il à faire une pause et à réfléchir à notre trajectoire. Il nous met au défi de reconsidérer nos valeurs et nos priorités dans un monde où l’équilibre entre l’effort humain et l’harmonie écologique est précaire. Ce faisant, il nous induit à retrouver notre lien avec la nature et à rechercher un chemin qui honore à la fois nos aspirations et la beauté fragile du monde qui nous entoure.