Une caméra déambule dans une habitation surchargée d’éléments visuels mais dépourvue de toute présence humaine, si ce ne sont les traces d’un·e habitant·e potentiel·le. L’environnement, réalisé en modélisation 3D et simulé par un ordinateur, peine à s’afficher convenablement. Des zones de flou, résultant de l’interprétation de la machine, surchargent l’espace, le rendant difficile à percevoir, voire le faisant disparaître. Cette habitation, qui s’apparente à l’architecture de grange, peine à exister pleinement : elle n’est que le fruit d’une création numérique dotée de la fragilité d’une image surgie de nulle part.

