Adieu Ugarit, 2024, film, 15’46 (CA) : « En 2012, Mohamed voit son meilleur ami abattu par une milice armée aux abords de Damas, Syrie. Le sang se répand dans l’eau du lac et contamine la mémoire. Dix ans plus tard, les reflets des Laurentides rappellent le traumatisme de Mohamed, maintenant réfugié au Québec.
Tourné en 16mm noir et blanc, le film joue sur la porosité entre la surface de l’eau et celle de la pellicule, où chaque image semble porter la trace d’un passé indélébile. La surexposition, presque tactile, transmet le traumatisme de Mohamed comme une expérience haptique, envahissant le spectateur. Face à l’impossibilité de dire, le film se fait espace mémoriel tremblant, où chaque plan vacille entre souvenir et oubli. »
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