In-visible senses, 2022, film, 9’09 (FR) :
« Un regard vidéo sur une oeuvre en acte dans un atelier d’artiste, celui de Nadine Lahoz-Quilez à Saint-Etienne, comme une mise en abyme de l’acte créatif. Le geste de l’artiste est à prendre au sens propre comme au sens figuré : qu’est-ce qu’un geste artistique? Dans l’univers de Nadine Lahoz-Quilez, où réseaux, interstices de la peau, stimulations du corps humain sont transposés dans la matière, le verre expose ses variations lumineuses et sa résistance. Dans In-visible senses s’engage une lutte entre l’artiste et son matériau : derrière une apparence tranquille se trament des déchirures. L’altérité s’impose : comment créer à l’intérieur de l’oeuvre de l’autre? Les gestes de deux artistes : la plasticienne et la vidéaste, n’ont rien de prétentieux, ils évoquent des moments-clé dans le processus créatif des artistes, posant comme ambiguïté la possibilité ou l’impossibilité d’une diégèse. Et je dirais que, à l’instar de Jean-Luc Godard : «Il y a une pensée qui forme, parce qu’il y a une forme qui pense ». »
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