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Traverse projette aux Abattoirs

                                                   Ottar Ormstad, D’après natyr, 4,45min
                                                           Une histoire d’amour entre un poète, un peintre et

                                                   une montagne du Nord
                                                   Le poète

                                                      Ottar Ormstad
                                                      Titre = natyr ; mot créé par le poète Ormstad pour dire

                                                                 nature au-delà d’une langue.
                                                      Nationalité = norvégien
          Couleur préférée = Jaune( Le jaune possède un mouvement excentrique… une surface jaune
          semble se rapprocher de nous… Le jaune est pensé comme couleur typiquement terrestre.
          Lettre préférée =y = symbole de la secte pythagoricienne. Il représente symboliquement la croi-
          sée des chemins. La branche gauche de la lettre figure le chemin plus large de la Volupté ; la
          branche droite, la voie plus étroite de la Vertu.
Le peintre
          Knut Rumohr
          Titre de l’œuvre = Non spécifié
          Nationalité= norvégien
          Né à Bergen, il a grandi à Roadless Frønningen à l'entrée du fjord d'Aurland. L'inspiration de la
          Norvège de l'Ouest est sa marque de fabrique. Il est le plus grand représentant de l’art abstrait
          norvégien.
Le Fjord
          est une vallée érodée par un glacier avançant de la montagne à la mer, qui a été envahie par
          la mer depuis le retrait de la glace. La forme typique d'un fjord est celle d'un bras de mer étroit,
          plus ou moins ramifié, aux côtés très escarpés, à la bathymétrie élevée ; il s'avance dans les
          terres sur plusieurs kilomètres et parfois jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres.
Le poète ausculte le tableau en gros plan.
Le piano joue le silence de la vallée.
Au pied de la montagne les traces du pinceau = invitations à la montée.
Les lettres jaunes = guide.
n… a…t… y, l’ arrivée est proche.
Au sommet, le poète dévoile ce que le peintre voit.
Le Fjord, géant splendide entre pierre et glace jette un cri r…auque, est-il de détresse ou de simple
appel.
natyr
Nous, simples humains, solidaires et responsables?
Crions !?
Un petit gémissement muet.

                                                                             Celia Eid

                                                 Agnès Quillet, Paysage, 3,37 min
                                                                 La scène est vide. Silence.

                                                 Dans un mouvement, très lent, le paysage se présente
                                                 comme vivant.
                                                 Ce mouvement, c’est celui des feuilles et des ombres, celui de la
                                                 matière vidéo, vibrations de pixels d’où surgit une petite fille.
                                                 La profondeur de temps dévoile le visage au sein du paysage.
                                                 Le corps de cette petite fille est une image dont le paysage
                                                 est le corps. Silence. La scène est vide.

Cinéma expérimental, art vidéo, monobandes - Processus                                                              29
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