Lost in an Asynchronous Dream, 2024, 5 min 40, Film (GE) : In Lost in an Asynchronous Dream, part of Gabriel’s Auto dream series, the film delves deep into the concept of oneiric time, a space where reality and dreams intermingle.
The narrative explores the boundaries of consciousness, where time and space unravel in a continuum that feels fluid yet fragmented. Through the lens of archetypal imagery, the film navigates the mythopoetic language of the unconscious, seeking the hidden desires embedded within. In this film, the protagonist finds themselves entangled in someone else’s dream, unfolding asynchronously, unable to intervene only to observe from the margins.
Two characters, representing dual aspects of one soul, drift through their own surreal landscapes, unaware of each other yet inherently connected. The camera serves as the portal, a voyeuristic window into the dream world, capturing the haunting dissonance between two realms. As the narrative unfolds, the dreamer attempts to synchronize the chaos through sheer thought, but the line between control and surrender blurs.
This film is a meditation on the power of the collective unconscious and the boundaries it creates, offering a profound reflection on the human mind’s ability to shape and be shaped by its dreams.
Lost in an Asynchronous Dream, qui participe à la série Auto dream, sonde le concept de temps onirique, cet espace où se mêlent rêves et réalité.
Ainsi explore-t-il les frontières de la conscience où le temps et l’espace se dénouent dans un continuum qui semble fluide mais est fragmenté. À travers le prisme de l’imagerie archétypale, il navigue dans le langage mythopoétique de l’inconscient, à la recherche des désirs cachés qui y sont ancrés. Le protagoniste se retrouve empêtré dans le rêve de quelqu’un d’autre, se déroulant de manière asynchrone, incapable d’intervenir et ne pouvant qu’observer depuis les marges.
Deux êtres, figures de l’aspect duel d’un même esprit, dérivent à travers leur propre paysage surréaliste, inconscients l’un de l’autre mais intrinsèquement connectés. Le champ s’ouvre en portail, en fenêtre voyeuriste sur le monde des rêves, capturant la dissonance obsédante entre deux royaumes. Au fur et à mesure que le récit se déroule, le rêveur tente de synchroniser le chaos par la simple pensée, alors que la frontière entre contrôle et abandon s’estompe.
Ce film est une méditation sur le pouvoir de l’inconscient collectif et les limites qu’il crée, en une réflexion profonde sur la capacité de l’esprit humain à façonner et à être façonné par ses rêves.