Page 105 - Catalogue_Traverse Vidéo_2018
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Cinéma Le Cratère Projections
imprévisible inspiré du groupe de rock américain The Locust.
Peut-être, l’amour qu’il porte par son parcours, à une culture hyper-narrative,
transparaît-il par le choix, implicite, d’un fait divers : le meurtre d’une jeune fille par son
petit ami. Il ouvre le film par la voix off féminine se demandant où elle est et le termine
sur le retour cru d’un corps gisant au sol. De ce chaos, découlent simultanément une
symétrie dans les raccords d’images, une poésie en paroles et musiques imbriquées
et une sensation unique de douceur et de brutalité.
L’artiste passe le relais, afin que, dans notre esprit, demeure la relation ambiguë
et mystérieuse de ce « nous » et de ce « moi ». Ainsi, « peut-être qu’après avoir
regardé le film, ce qui restera dans notre mémoire pourrait être le "vrai bonheur des
Thaïlandais" : celui à qui nous ne pouvons pas parler, mais que nous percevons. »,
Naween Noppakun.
Johanna Saget
Claudie Lévesque, Encore Pina
5min | Vidéographe, Canada
Encore Pina est un hommage à la danseuse et
chorégraphe allemande Pina Bausch. Lors d’une
répétition Pina a demandé aux membres de sa troupe
du Tanztheater Wuppertal de faire quelque chose dont
ils étaient fiers. L’un d’eux avait appris à interpréter une
chanson en langue des signes et s’est exécuté devant
Pina. Cet élément fut intégré aux chorégraphies et
interprété par ce danseur – comédien. J’ai découvert cette séquence par le très beau
documentaire de Chantal Akerman intitulé Un jour Pina a demandé… Émue par ce
témoignage, j’ai voulu à mon tour faire un hommage à Pina Bausch et reprendre cette
séquence à ma manière, en Super 8.
Arnold Pasquier, aurevoiretmerci
5min14 | France
Celui qui aime a raison,
Le texte pour dire ce travail pourrait s’écrire
en articulant des titres – comme celui-ci – des
nombreux films d’Arnold Pasquier qui, à chaque
fois, y fait sa respiration, dans l’acception première
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